- Nom : Dulac
- Prénom : Christine
- Surnom : encore aurait-il fallut qu'elle ait des amies pour cela... Et elle préfère essayer d'oublier les sobriquets ridicules dont on l'a affublée.
- Age : 16 ans
- Caractère : Christine a beaucoup de mal à agir avec spontanéité, à répondre du tac-au-tac, ou même à cerner ses goûts, pour la simple et bonne raison que toute sa vie, elle a cherché à être quelqu'un d'autre. Ces épreuves l'ont rendue renfermée sur elle-même. Elle ne souhaite à présent plus qu'une chose : se fondre dans la masse. Elle craint beaucoup les autres gens, elle est presque paranoïaque. Elle dresse comme un mur infranchissable à l'encontre des autres. Bonne comédienne, elle arrive quand même tant bien que mal à paraître souriante et heureuse, mais en elle, elle est déprimée et a une immense peur de l'avenir. Elle a même tenté plusieurs fois de se suicider. Elle se sent nulle, horrible. Tout ce qu'elle fait lui paraît fade. Malgré tout, elle a une véritable soif d'apprendre et de comprendre.
- Physique : Ni vraiment belle, ni vraiment laide, on l'a toujours convaincue qu'elle penchait vers le second. Se sous-estimant beaucoup, elle s'est convaincue qu'elle était affreuse. Elle a de longs cheveux bruns, raides, et des yeux bruns très sombres, des plus banals. Elle n'est pas vraiment grande, mais pas petite non plus. Pile dans la moyenne. Elle est mince comme un fil de fer. Elle s'habille essentiellement en noir.
- Signe(s) particulier(s) : Une longue cicatrice à la base de son cou.
- Histoire : Au début, elle n'était personne d'autre qu'une petite fille normale, semblable à toutes autres. Une petite fille heureuse, comme toutes les fillettes de six ans. Mais ce jour-là, elle rentrait aux cours préparatoires. Elle n'avait pas encore d'amies. Les portes s'ouvrent, les élèves entrent en classe. Le maître salue les élèves en souriant. Mais pendant ses explications sur la dure année qui les attend, la petite Christine se balance sur sa chaise. Elle serre sa tête entre ses mains, ses phalanges sont blanches tellement elle les appuie contre sa tête. Mais elle s'est assise dans un coin, à l'ombre d'une grande armoire. Personne ne la voit. Et elle souffre en silence, ses petits gémissements voilés par les éclats de rire de ses camarades. Mais bientôt, les éclats de rire deviennent cris de terreur. La grande armoire s'est envolée, laissant toute la classe découvrir Christine tordue de douleur. L'armoire s'envole, monte jusqu'au plafond de la classe, et passe par la fenêtre. Fermée. Les éclats de verre fusent, mais seule une élève est atteinte : Christine. L'un d'eux lui tranche la gorge, laissant une cicatrice à la base de son cou. Depuis ce jour, les autres enfants ont peur d'elle. Ils l'évitent. Le professeur est parti à la retraite, devenu fou à la vue du meuble volant. On n'adresse plus la parole Christine. Ses parents, qui ont pitié d'elle, la change d'école, en la priant de ne pas recommencer. Mais là où elle arrive, on est fasciné par sa cicatrice. Elle n'est pas très belle. Un peu bête, parfois. Ceux-là ignorent l'histoire, ils n'ont pas peur d'elle. Alors, de monstre hideux et dangereux, elle devient le souffre douleur de l'école entière. Elle apprend à toujours garder la tête haute devant les insultes. Mais les brimades ne cessent pas. Elles sont de plus en plus nombreuses. Mais toujours, elle refuse de leur donner ce qu'ils attendent : sa capitulation. Elle résiste. Mais elle est seule, et cette solitude l'oppresse. Les professeurs la disent un peu idiote. Ses parents sont dans la totale ignorance de tout cela. Christine s'invente pour eux des amies fictives, qui ne peuvent pas venir chez elle car elles habitent trop loin. Elle s'arrange pour que personne ne sache à quel point elle est malheureuse. On la dit petite fille épanouie. Mais peu à peu, les petites brimades d'enfants se transforment en de véritables humiliations d'adolescents. Dès son entrée au collège, ses anciens "camarades" s'arrangent de la sauvegarde de son statut. Elle réussit à garder la tête haute durant ses quatre années passées au collège. Elle continue de mentir à ses parents. Mais le dernier, le tout dernier jour avant les vacances de Noël de son année de troisième, elle subit la pire humiliation de sa vie. Elle ne la raconta jamais à personne, bien que tout le collège y ait assisté. Mais le soir, elle ne pût s'empêcher de revenir chez elle en pleurant. Elle était dans un état de choc tel qu'il lui fallut plus d'un an pour s'en remettre. Elle suivit des cours par correspondances, mangeant peu, parlant à peine. Ses parents ne reconnaissaient plus la jeune fille qu'ils croyaient connaître. Christine ne sortait plus. Dès qu'elle avait un instant de libre, elle lisait dans sa chambre. Ou elle peignait. Elle s'était prise d'une véritable adoration pour les arts. Elle peignait, écrivait son désespoir. Le sol de sa chambre était jonché de croquis, de brouillons de textes. Elle avait réutilisé plusieurs fois son pouvoir, sans avoir mal, ou presque. Un jour de janvier, ses parents décidèrent de mettre un terme à ses études par correspondance. Elle allait terminer sa seconde dans un véritable lycée, du nom de Blackberries.
- Son pouvoir : Elle a le pouvoir de faire léviter les objets, mais cela ne survient que dans de très rares occasions, indépendament de sa volonté. De plus, même si cela ne lui fait presque plus mal, cela n'en est pas pour autant agréable. C'est tout juste supportable.
- Il aime : Elle aime tout ce qui a trait à l'art : la littérature, la peinture, le théatre, la musique... Elle aime également énormément écrire et peindre.
- Il n'aime pas : Elle déteste attirer l'attention, se faire remarquer. Elle n'aime pas beaucoup manger, et on a souvent dit d'elle qu'elle avait un appétit d'oiseau. La vérité, c'est qu'elle ne le fait que par nessécité, jamais par plaisir.
- Adresse de la maison : interne
- Famille : Sa mère est chercheuse, et son père routier, ce qui en fait des gens très occupés, qui ont d'autres choses à faire que de vérifier les dires d'une fillette. N'étant pas très riches, ils ont demandé à ce qu'elle habite dans l'internat.
- Clan qu'il souhaiterait rejoindre : Elle ne connaît encore personne. Serait-il possible qu'elle attende un peu avant de se décider ?